Hallebardes (rue des) n°07

Façade

Façade

Maison d’artisan reconstruite en 1753 pour Marguerite Barbe Strœhlin, veuve de l’orfèvre luthérien Jean Daniel Baer.

Elle comporte un rez-de-chaussée occupé par une large baie en arc surbaissé et trois étages à deux travées de fenêtres. Au premier, côté gauche, figure de lansquenet en haut-relief, du début du XVIIe siècle (?).

Quatre mascarons

représentant les Saisons  se répartissent au premier et au deuxième étage. Pour le Printemps, l’Été et l’Automne, trois jeunes femmes dont la la tête est surmontée de leur attribut respectif (roses, épis de blés et pampres de vigne) et pour l’Hiver, tête d’homme, barbe au vent, encapuchonné, surmonté de feuilles de chêne et de glands.

Hallebardes (rue des) N°16

Façade

Façade

Maison d’artisan achetée en 1751 à l’orfèvre Jean Baldner par l’orfèvre luthérien Jean Jacques Braun et son épouse Anne Catherine André, mariés depuis 1730. Braun obtient dès 1751 l’autorisation de reconstruire la façade à l’aplomb de l’ancien encorbellement et d’y mettre un balcon.

La façade entre chaînes à refends comporte trois travées de baies sur quatre niveaux séparés par des bandeaux. Arcades au rez-de-chaussée. Grille en fer forgé pour le balconnet et grilles d’appui (de style différent) épousant la forme galbée des appuis en grès du premier et deuxième étage.  Une petite niche (vide) au troisième niveau a probablement été ajoutée en 1785 d’après la date rapportée de part et d’autre.

Quatre mascarons

sont sculptés sur des agrafes. Au premier étage, trois Têtes de caractère, au deuxième étage, un Mercure. Traces de raccord d’origine pour la partie la plus saillante des visages du Mercure et d’une des Têtes de caractère, attestant que les pierres d‘attente n’avaient pas le volume nécessaire au travail du sculpteur.

 

Hallebardes (rue des) N°08

Façade

Façade

vue partielle de la façade

vue partielle de la façade

Maison de commerçant reconstruite en 1765 (date également portée sous le balcon avec les lettres HBN / GBT) pour le marchand luthérien Jean Baldner et son épouse Marie Catherine Soder qui se sont mariés en 1717.

Façade remarquable à cinq niveaux et trois travées de fenêtres, entièrement parementée en grès, très travaillée avec riche décor de style Louis XV et quelques éléments de style néo-classique. Le rez-de-chaussée appareillé à refends comporte une étroite et haute porte en plein cintre et une grande arcade boutiquière en anse de panier, surmontées au premier étage d’un petit balcon de plan curviligne avec grille en fer forgé (monogramme disparu) et grilles d’appui en fer forgé devant les fenêtres des quatre étages.

Quatre mascarons

au premier étage, à gauche, jeune femme sans attribut  autre qu’un petit diadème et trace de perle sur le front (s’agissait-il d’une Aurore ayant perdu son étoile en pendant à Diane, ou d’une Junon dont l’un des attributs est le diadème ou encore simplement d’une Nymphe ?) ; au centre, probablement Flore, à couronne de fleurs ; à droite, Diane avec le croissant de lune à profil humain, perles dans les cheveux et sur le front. Au deuxième étage, au centre, Mercure, avec son casque ailé et le caducée, est entouré d’un riche décor de rocailles. Les yeux sont matérialisés pour toutes les têtes. Grès rose et jaune, traces de restaurations. La jeune femme à diadème et Diane ne semblent pas être de la même main que Flore et Mercure.