Serruriers (rue des) N°31

Façades vers la rue des Serruriers et la rue du Miroir

Façades vers la rue des Serruriers et la rue du Miroir

Hôtel bourgeois reconstruit en 1749 par le maître maçon Georges Michel Muller pour le négociant catholique Antoine Janin et son épouse Marie Violant, à la place de la maison qu’ils viennent d’acheter.

Vaste édifice d’angle, à chaîne arrondie, dont la façade principale vers la rue des Serruriers, parementée de grès, comporte quatre niveaux et sept travées avec balcon central au premier étage ; grilles du balcon et des appuis de fenêtre en fer forgé ; les baies du rez-de-chaussée sont toutes en plein cintre.

Trois mascarons

Au rez-de-chaussée, une Flore  (ou Printemps) couronnée de fleurs et Cérès  (ou l‘Été) cheveux ornés d’épis (la partie supérieure du front et du crâne avec épis, est refaite). Les deux mascarons sont complétés de part et d’autre par des guirlandes de fleurs et d’épis, reposant sur le cintre des baies selon un parti exceptionnel à Strasbourg contrairement à Paris où il est très fréquent. Au premier étage, sur la porte-fenêtre du balcon, Mercure avec casque ailé, bourse, lanière et caducée ;  traces de couleur et réfection en mortier au-dessus du mascaron.

Serruriers (rue des) N°29

Poêle de la corporation des marchands, entièrement reconstruit entre 1757 et 1759. La construction a été confiée en juillet 1757 au maître maçon Jean Louis Muller et non au frère de ce dernier, le maître maçon Georges Michel Muller, maître d’œuvre de nombreuses constructions à Strasbourg (voir pour plus de détails le site de J-M Wendling : http://maisons-de-strasbourg.fr.nf/vieille-ville/s/rue-des-serruriers/29-rue-des-serruriers/ ).

Édifice situé à l’angle avec la rue du Miroir. La façade de prestige, à cinq travées de baies, se situe rue des Serruriers. Le rez-de-chaussée et l’avant-corps sont parementés de grès ; la chaîne d’angle est arrondie avec cartouche sculpté sous la corniche ; des mascarons ornent les arcades en anse de panier du rez-de-chaussée et les fenêtres du premier étage, des cartouches atypiques ornent les linteaux du deuxième étage. Sur l’avant-corps se situent diverses sculptures rococo, des cartouches à mufles et des cornes d’abondance de part et d’autre du cartouche de la porte centrale (ancienne porte cochère).

Huit mascarons

Au rez-de-chaussée, sur les clés de cintre des arcades sont représentées les Quatre saisons  : trois jeunes femmes couronnées de fleurs, d’épis et de pampres de vigne pour le Printemps, l’Été et l’Automne et un vieillard à bonnet pour l’Hiver. Chaque tête montre le raccord d’origine des deux parties du mascaron à différentes hauteurs des visages. À l’étage, sur les linteaux, se situent les Quatre parties du monde  : l’Europe (nez et joue abîmés) et son casque à panache, l’Asie à turban orné de perles, d’une aigrette et d’un grand pan flottant, l’Afrique à dépouille d’éléphant et l’Amérique à cheveux crépus, collier à double rangs de perles, pendants d’oreilles et coiffe à plumes

Les saisons

Les parties du monde

Serruriers (rue des) N°20

Façades vers la rue des Serruriers et la rue de l'Épine

Façades vers la rue des Serruriers et la rue de l’Épine

Détail de la façade, avec balcon

Détail de la façade, avec balcon

Hôtel bourgeois construit en 1746 pour le conseiller et marchand catholique Pierre Richard (natif de Morzine en Savoie) et son épouse Marie Agathe Baud, par le maître maçon Gaspard Théodore Rabaliatti. Cet hôtel a toujours été confondu avec l’hôtel de Jean Daniel Braun qui se trouvait à l’autre angle de la rue, au numéro 12 et qui a disparu lors du percement de la rue de la Division Leclerc.

Maison d’angle à rez-de-chaussée et trois étages, avec chaîne d’angle arrondie sculptée d’un grand cartouche sous la corniche. La façade principale a sept travées de fenêtres et un avant-corps central à travée unique qui est occupée au rez-de chaussée (remanié) par la porte cochère ancienne et au premier étage par un balcon. Grille de celui-ci et grilles d’appui en fer forgé.

Un seul mascaron, situé sur la porte-fenêtre du balcon, orne la façade. Il représente une tête de femme  à grand diadème, peut-être Junon dont c’est l’un des attributs.