Maison d’artisan, surhaussée anciennement d’un étage (?) et de deux étages supplémentaires en 2007. Selon Seyboth, elle serait reconstruite en 1772 pour le négociant Jean Conrad Sengenwald, mais celui-ci est décédé en 1768, année du mariage de sa fille Anne Marguerite avec le luthérien Philippe Frédéric Diehl, tailleur d’habits. Ce dernier obtient le droit de bourgeoisie l’année suivante et demande en 1771, par l’intermédiaire de son maître maçon Philippe Jacques Wolff, quel est l’alignement à suivre pour la reconstruction ; il achète, pour ce faire, du terrain en 1772, date effective de la reconstruction.
La façade parementée de grès comporte actuellement six niveaux de trois travées. Rez-de-chaussée refait, grilles d’appui anciennes, en fer forgé, au premier et deuxième étage.
Quatre mascarons
Au premier étage, Aurore avec son étoile, puis peut-être Venus, heure de midi (restauration ? de la partie supérieure du cartouche et de la tête) et Diane (?), heure du soir, dont le croissant de lune, si c’est bien d’elle qu’il s’agit, a disparu ; au deuxième étage, Chronos, allégorie du temps, yeux au ciel, barbe au vent et front dégarni, sablier et ailes de chauve souris sur la tête.